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Chercher votre ombre pour changer de mental et évoluer

Mabé Funk • juin 01, 2020
Constats
Nous avons une bonne conscience de nos qualités et de nos défauts, ceux que nous pouvons citer publiquement comme ceux que nous nous reconnaissons intérieurement. En marge de ces deux catégories, il existe pourtant une zone grise que l’on n’arrive pas à nous avouer clairement alors qu’elle émerge fréquemment dans nos réactions et comportements : c’est notre part d’ombre.
En effet, combien de fois, sans raison apparente, avons-nous été agressifs avec telle ou telle autre personne, sans le vouloir vraiment ? 
Ne nous arrive-t-il pas de nous poster en mode Attaque/Défense, en entrant dans un espace rempli de bienveillance et de bonne humeur donc sans que la situation le justifie ? Mieux que l’étonnement, il nous arrive même de regretter notre attitude, mais sans aller plus loin.
Analyse 
 
Cette curiosité repose sur le fait que l’ombre est constituée par des éléments refoulés de notre personnalité, qui renvoient souvent à une attitude validée dans l’enfance.

Mais le temps a passé et l’environnement a changé ; ce qui était opérant hier n’est plus forcément adapté aujourd’hui, ici et maintenant.

Cette idée nous traverse rapidement l’esprit mais ne reste pas plus longtemps sur le sujet, peut-être parce que nous avons peur d’accepter cette vérité ou parce que nous ne voulons pas « démentir » notre enfance. 

 

« Vous n’êtes pas obligé de croire tout ce que vous pensez ! Exercer votre esprit critique. » (Jean-Louis Monestes, Psychologue)


En effet, l’ombre peut aussi cacher des possibilités inexplorées en nous : des émotions enfouies, un trait de caractère qui pourrait être réaffirmé, ou un talent dormant et inexploité sous un couvercle d’autocensures … 


Alors comment identifier et tirer parti des virtualités insoupçonnées de notre ombre ?

En utilisant deux procédés qui nous viennent de la psychologie :
 • Tirer le fil de la projection faite sur les autres : n’y a-t-il pas une admiration secrète derrière la critique ouverte que nous adressons à certains pour le fait qu’ils occupent tout l’espace public, qu’ils rassemblent toujours du monde autour d’eux, pour leur aisance à parler de leur vie personnelle en toute circonstances … ?
 
 • Exploiter le filon du questionnement sur soi : pourquoi je réagis si mal parfois à des critiques anodines ou à un mot que je juge de travers sur le moment ? Peut-être parce que j’ai un idéal de perfection et de maîtrise totale du personnage que je veux afficher. Comme pour mieux cacher des faiblesses que je ne veux pas m’avouer. 
 
Comme pour briller autant que ceux que je déteste/admire à la fois … mais sans prendre le risque de m’affirmer et de faire face à des concurrents ou à des opposants …     
 
« Qui suis-je en n’osant ni trop apparaître ni trop m’accomplir ? » (Catherine Oberlé, Gestalt Thérapeute)

 • travailler à identifier son ombre, pour le mettre à son service et être plus fort, c’est-à-dire plus tolérant avec soi-même et donc avec les autres 


 • appréhender l’ombre comme une énergie qui sommeille en nous et à libérer. Il ne tient qu’à nous de la retourner en notre faveur, plutôt que de la nier. 

Proposition de mise en œuvre : 
Un programme pour progresser, changer de vision et deux lignes d’actions : 
Le travail sur l’ombre contribue ainsi à mieux se comprendre et à mieux s’accepter tel que nous sommes et à être plus détendu dans notre relation aux autres pour parvenir à évoluer vers une vie apaisée.
Challenge 
Mettez en application ce programme de projection et de questionnement durant 15 jours. 
N’hésitez pas nous faire part des découvertes que vous avez faîtes sur votre ombre, si le cœur vous en dit !
Vous voulez aller plus loin et faire le travail avec nous, cliquez sur l'image ci-dessous : 

Pour aller plus loin avec nous cliquez ci-dessous

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On ne peut parler d'efficacité sans parler de la procrastination. Je pense vraiment que suivant la sensibilité, les intérêts et les aisances de chacun, tout le monde procrastine. En ce qui me concerne, s'était devenu un sport national. J'avais tendance à tout repousser au plus loin possible de sorte à ce que tout ce qui était important devenait ultra urgent. Quand j'étais étudiant, j'étais même fier de dire que je travaillais parfaitement bien dans l'urgence. Qu'il n'était pas nécessaire d'aller perdre son temps dans des cours ennuyeux et que c'était plus agréable d'aller flâner ici et là à refaire le monde. Ça avait le don d'agacer les bons élèves qui ne voyaient en moi qu'un jeune insolent pour qui la roue finirait bien par mal tourner. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que nos négligences nous amènent toujours à en payer le prix. J'ai aussi compris, qu'au moment de régler sa facture, il y avait 2 façons de le faire: - Responsable: Avoir fait un choix conscient au préalable et être en mesure d'en supporter les conséquences sans trop de heurts. - Irresponsable: S'être laissé aller par faiblesse et finir par se prendre un mur avec des conséquences parfois désastreuses sur notre vie. Tout s'apprécie avec le temps ! Et c'est pour cela que j'aime beaucoup le terme TEMPORISATION plutôt que procrastination. Comme il s'agit d'être plus efficace, je vous expose une réflexion sur des profils de temporisateurs en espérant que cela vous apporte une certaine conscience apte à un changement positif.
par Grégory Petr 20 avr., 2020
Chemin de vie Tout est changement dans la vie : soit on s’améliore soit on régresse. Il est très difficile de stagner. La plupart des gens pensent qu’ils apprennent jusqu’à 25/30 ans et qu'après ils mettent en application ce qu’ils ont appris. Lorsque l’on fait des études, on est dans l’apprentissage, puis on commence une carrière et on apprend du monde de l’entreprise. Que l'on mette en application ou pas ce qu’on a vu en cours, on est toujours en phase de découverte. Puis vient la période où l’on est dans notre confort. Cette phase s’apparente plus à une période de stagnation et pourtant c’est ici tout particulièrement qu’il faut à mon sens prendre les bonnes directions.
Se développer ou régresser?
par Grégory Petr 18 avr., 2020
Vous êtes sur une trame de fond qui peut être ascendante ou descendante à vous de la voir. Je suis juste là pour la mettre en conscience. Ce delta peut être très fin. La progression linéaire de 1 n’existe pas. Vous êtes soit à 1,001% ou soit à 0,999% sur une échelle courte ça n’est pas perceptible mais uniquement sur le long terme.
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