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Réalités confrontées #1
Sébastien L. • mai 22, 2020
La réalité absolue existe mais nous ne pouvons pas la définir.
TOUT EST PERCEPTION
La réalité existe mais elle est difficilement descriptible universellement de manière objective. A moins d'accepter un consensus et de coller des étiquettes, je pense vraiment que personne ne peut prétendre dire ce qu'est la Vérité absolue. C’est-à-dire une vérité qui est indiscutable.
Il n'y a donc pas "une" mais "des" réalités qui sont le fruit des perceptions individuelles et personnelles
de chacun au travers de filtres sensitifs.
Je vous en parle parce que cela joue un rôle important dans notre capacité à être, à faire et à devenir.
Mon objectif est de mener une réflexion qui nous permettrait de mieux comprendre, où et comment, nous pouvons agir pour nous améliorer et transformer des capacités en facultés.
Je vais commencer par vous parler du filtre des 5 sens dont les aptitudes sont physiques
: V.A.K.O.G.
Le Visuel, l'Auditif, le Kinesthésique, l'Olfactif
et le Gustatif
Vous en avez peut-être entendu parler mais savez-vous que faire évoluer vos sens vous rendrons plus extraordinaire?
Bien que nous soyons tous des êtres humains, composés majoritairement pareils, il est évident que les niveaux
de sensibilité de ces capteurs
ne sont pas le même d'un individu à un autre.
Par exemples, certains ont une vue excellente alors que d'autres voient plus trouble.
En musique, il y a des personnes qui ont une oreille parfaite quand d'autres sont incapables de percevoir le son juste.
Les mal voyants ont un sens tactile très poussé.
En œnologie, il y a ceux qui ont un nez.
En gastronomie, les chefs ont un palet très développé…
Sur le plan des sens, nous partageons une base commune
mais nous ne sommes pas tous égaux. Les conséquences de ces différences sont que la qualité et la quantité d'informations, que nous recevons, nous amènent à des niveaux de compréhension plus ou moins justes et plus ou moins erronés.
De ce fait, j'en conclus que toute déduction que nous faisons comporte, d'emblée, une part de réalité subjective et une part de croyance subjective. Notre capacité à recevoir de l'information à travers nos capteurs physiques influe directement sur notre capacité d'analyse.
Avons-nous plus de croyance ou plus de réalité?
Je n'ai rien contre les croyances. Au contraire, je pense qu'elles permettent de faire évoluer les pensées. Qu'elles soient vraies ou fausses importe peu.
Dans le monde matériel, je pense qu'il faut chercher à augmenter notre réalité subjective
en affinant toujours plus notre V.A.K.O.G.
Pendant longtemps, la sensibilité n'était pas vu comme un trait positif de la personnalité mais comme un signe de faiblesse. Ce qui importait le plus c'était le niveau de quotient intellectuel dont une personne disposait. C'était une erreur et nous nous en apercevrons encore plus dans cette ère de l’intelligence artificiel.
Bien qu'aujourd'hui, il est largement reconnu que le quotient émotionnel
a toute son importance, il n'est pas toujours évident de savoir comment s'en servir. Encore beaucoup de gens ne sont pas à l'aise avec l'expression
de leurs émotions. Cette gêne est teintée de beaucoup de croyances.
Selon moi, les croyances viennent souvent combler des interrogations dont nous ne captons pas physiquement les données.
Croyez-vous en Dieu? Croyez-vous en la parole des autres, des médias ou du plus grand nombre? Croyez-vous en ce que je dis?
Je vous invite à analyser vos propres données sensitives
et à voir où elles vous mènent plutôt que de laisser vos envies nourrir vos croyances.
Au final, il n'y a que notre réalité qui se confronte à la réalité des autres et du monde. Je pense que notre rôle est de faire en sorte qu'elle soit le plus en adéquation
possible.
1. Qu'est-ce que je peux voir et sur quoi ça me renseigne?
2. Qu'est-ce que je peux écouter et pas seulement entendre?
3. Qu'est-ce que je peux toucher ou concrètement palper et ressentir dans mon corps?
4. Qu'est-ce que je peux sentir comme odeur ou comme parfum et qu'est-ce que cela dit?
5. Qu'est-ce que je peux goûter comme saveur?
On fait souvent l'erreur de focaliser sur les mots et leur musique.
Observer comment une personne interagit avec ses sens est très révélateur de son dégrée de finesse. Vous pouvez ainsi comprendre avec quel niveau d'information elle réfléchit.
Est-elle superficielle, grossière, simple, attentionnée ou détaillée ?
Quand je fais ce travail avec mes relations, je sais ce qui peut être échangé avec les autres. J'ai longtemps commis l'erreur de penser que tout le monde était au même niveau. Potentiellement, c'est possible mais dans une réalité confrontée NON !
C'est là que naissent des incompréhensions.
La bonne nouvelle c'est que si vous y prêtez de l'attention, vous améliorerez vos sens. C'est la base de toute relation à votre monde extérieur. En l'améliorant, vous travaillez sur vos facultés perceptives
et augmentez vos capacités d'analyse et de gestion de votre vie.
Je vous invite à y réfléchir car il y a une expression anglo-saxonne bien connue qui dit que "Garbage In, Garbage Out" ce que je traduirais par: ce que vous entrez en donnée erronées ressort en décisions erronées.
Si vous souhaitez aller plus et faire le travail sur vous, commencez par rejoindre le club FLOW ON AIR en cliquant sur la photo ci-dessous:
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Constats Nous avons une bonne conscience de nos qualités et de nos défauts, ceux que nous pouvons citer publiquement comme ceux que nous nous reconnaissons intérieurement. En marge de ces deux catégories, il existe pourtant une zone grise que l’on n’arrive pas à nous avouer clairement alors qu’elle émerge fréquemment dans nos réactions et comportements : c’est notre part d’ombre. En effet, combien de fois, sans raison apparente, avons-nous été agressifs avec telle ou telle autre personne, sans le vouloir vraiment ? Ne nous arrive-t-il pas de nous poster en mode Attaque/Défense, en entrant dans un espace rempli de bienveillance et de bonne humeur donc sans que la situation le justifie ? Mieux que l’étonnement, il nous arrive même de regretter notre attitude, mais sans aller plus loin.
Espace de réflexion sur le développement personnel, professionnel et spirituel de FlowHD.
Faire face à une baisse de régime ?
On ne peut parler d'efficacité sans parler de la procrastination. Je pense vraiment que suivant la sensibilité, les intérêts et les aisances de chacun, tout le monde procrastine. En ce qui me concerne, s'était devenu un sport national. J'avais tendance à tout repousser au plus loin possible de sorte à ce que tout ce qui était important devenait ultra urgent. Quand j'étais étudiant, j'étais même fier de dire que je travaillais parfaitement bien dans l'urgence. Qu'il n'était pas nécessaire d'aller perdre son temps dans des cours ennuyeux et que c'était plus agréable d'aller flâner ici et là à refaire le monde. Ça avait le don d'agacer les bons élèves qui ne voyaient en moi qu'un jeune insolent pour qui la roue finirait bien par mal tourner. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que nos négligences nous amènent toujours à en payer le prix. J'ai aussi compris, qu'au moment de régler sa facture, il y avait 2 façons de le faire: - Responsable: Avoir fait un choix conscient au préalable et être en mesure d'en supporter les conséquences sans trop de heurts. - Irresponsable: S'être laissé aller par faiblesse et finir par se prendre un mur avec des conséquences parfois désastreuses sur notre vie. Tout s'apprécie avec le temps ! Et c'est pour cela que j'aime beaucoup le terme TEMPORISATION plutôt que procrastination. Comme il s'agit d'être plus efficace, je vous expose une réflexion sur des profils de temporisateurs en espérant que cela vous apporte une certaine conscience apte à un changement positif.
Chemin de vie Tout est changement dans la vie : soit on s’améliore soit on régresse. Il est très difficile de stagner. La plupart des gens pensent qu’ils apprennent jusqu’à 25/30 ans et qu'après ils mettent en application ce qu’ils ont appris. Lorsque l’on fait des études, on est dans l’apprentissage, puis on commence une carrière et on apprend du monde de l’entreprise. Que l'on mette en application ou pas ce qu’on a vu en cours, on est toujours en phase de découverte. Puis vient la période où l’on est dans notre confort. Cette phase s’apparente plus à une période de stagnation et pourtant c’est ici tout particulièrement qu’il faut à mon sens prendre les bonnes directions.
Vous êtes sur une trame de fond qui peut être ascendante ou descendante à vous de la voir. Je suis juste là pour la mettre en conscience. Ce delta peut être très fin. La progression linéaire de 1 n’existe pas. Vous êtes soit à 1,001% ou soit à 0,999% sur une échelle courte ça n’est pas perceptible mais uniquement sur le long terme.
